mardi 26 mars 2013

[INEDIT] Revivez le match avant le match...

Aujourd'hui au Stade de France, la France va recevoir l'Espagne pour la revanche du match disputé au stade Vicente Calderon, qui s'était, on s'en souvient, terminé sur un match nul 1-1.

Alors plus de 5 mois plus tard, la Roja va vouloir prendre sa revanche, surtout après son nouvel échec face à la Finlande 1-1 Vendredi dernier.
En exclusivité, découvrez le résumé de ce match en avant-première et avant même le début de celui-ci.

0 : Entrée des joueurs sur la pelouse du Stade de France, plein comme un œuf ! L'ambiance est bonne, les drapeaux bleu-blanc-rouge s'agitent dans les tribunes, la foule est en liesse.

0 : La Marcha Real, l'hymne espagnol, retentit dans l'enceinte de Saint-Denis ; fait assez incroyable, aucun joueur espagnol ne chante l'hymne, certainement pour se montrer solidaire de Karim Benzema.

0 : Après un hymne espagnol bercé par les sifflets mélodiques du Stade de France, place à La Marseillaise. Main sur le cœur, Philippe Mexes et Adil Rami chantent en chœur, comme pour montrer leur fibre patriotique à Didier Deschamps, qui intensifie son chant lorsque la caméra approche.

0 : Après le ringard échange des fanions, Xabi Alonso choisit Pile, et Hugo Lloris Face. Le joueur Merengue remporte la mise, et choisit le côté. Hugo Lloris et les bleus donneront donc le coup d'envoi.

0 : Pour la symbolique, c'est Koke qui va donner le coup d'envoi fictif de ce match.

0 : Les joueurs sont prêts, Karim Benzema pose sa chaussure droite sur le ballon, Valbuena crache dans ses mains et se recoiffe.

1 : Le coup d'envoi est donné par Karim Benzema, Franck Ribéry remet la balle en retrait à Cabaye. Pour l'instant, le plan de Didier Deschamps fonctionne à merveille, les espagnols sont privés de ballon : superbe entame de match des bleus.

2 : Le public donne de la voix, Patrice Evra fait admirer sa technique sur un magnifique contrôle avec le pied en porte-manteau. Touche pour l'Espagne.

4 : Choc terrible entre Sergio Busquets et Mathieu Valbuena. L'espagnol nous propose un double Axel très réussi, ponctué par quelques agitations du poignet droit. Valbuena n'est pas en reste en offrant aux supporters un sublime triple Lutz ; de magnifiques images.

5 : Tacle très engagé de Jallet sur un débordement d'Iniesta. Le catalan se relève immédiatement et réclame une faute du parisien. Les deux joueurs ne partiront certainement pas en vacances ensemble : dommage, ils auraient pu bronzer un peu...

7 : Le match est très haché, les espagnols ne parviennent pas à mettre en danger la défense française bien regroupée. Les français, eux, ne parviennent que trop rarement à ressortir le ballon de leur moitié de terrain.

8 : Très bon marquage de Patrice Evra, qui laisse Pedro complètement seul sur le côté droit. Son centre est trop profond et Hugo Lloris peut s'emparer de la balle. Heureusement pour les bleus, car Villa se montrait menaçant au second poteau.

9 : Patrice Evra souhaite se rattraper, et tente une accélération foudroyante sur son flanc gauche. Sur la ligne médiane, il s'arrête, complètement essoufflé par cet effort, et donne la balle à Ribéry.

11 : Temps fort pour les bleus. Cabaye, Matuidi et Pogba multiplient les passes courtes. D'une merveille de transversale, Pogba trouve Mathieu Valbuena à l'angle droit de la surface, qui arme une magnifique reprise de volée. Sa frappe flirte avec la lucarne d'un Valdes bien évidemment battu sur ce coup.

12 : Suite à une relance rapide de Valdes, Arbeloa accélère sur son coté puis remet à Xabi Alonso. Immédiatement, le milieu de terrain renverse le jeu et trouve Iniesta, seul face à Jallet. Sa qualité technique fait la différence ; dans la surface, Varane intervient et enlève finalement la balle au catalan juste avant que celui-ci n'arme sa frappe.

13 : On me signale à l'instant que si les espagnols ne chantaient pas lors de l'hymne, c'est parce que celui-ci n'a pas de paroles. 

17 : Busquets est pour le moment le joueur ayant touché le plus de ballons, avec 11 ballons touchés, soit 10 de plus que Karim Benzema, si on compte le coup d'envoi donné par le madrilène.

22 : Le milieu français réussit pour le moment le pari tenté par Deschamps : Cabaye, Matuidi et Pogba contiennent parfaitement les milieux espagnols. Malheureusement, les joueurs offensifs n'arrivent pour l'instant pas à s'approcher du but de Victor Valdes. Franck Ribéry est bien trop discret pour inquiéter Arbeloa.

26 : Ooooohhhh, la très belle occasion pour les bleus. Suite à une bonne combinaison avec Valbuena, Pogba trouve Benzema à 25 mètres des buts espagnols, qui lui remet d'une subtile talonnade. Le turinois ose la frappe de loin, et sa frappe retombe dans le but de Valdes. Il faut un arrêt magnifique de celui-ci pour éviter que la France ne prenne l'avantage : c'était tout proche.

26 : Et pendant ce temps, Yann M'Vila enchaîne les shots de Vodka...

28 : Encore un pressing très efficace de Pogba et Matuidi, qui met sous pression Xavi. Le catalan ne perd pas la balle, mais est obligé de ressortir complètement le ballon, en jouant sur Valdes.

31 : Del Bosque ne tient pas en place dans sa zone technique ; très nerveux, le coach ibère ne semble pas satisfait des 30 premières minutes proposées par ses joueurs.

35 : Le Stade de France sent que l'Espagne est prenable ce soir, et donne de la voix pour soutenir les Bleus. Trop empruntés offensivement, ceux-ci se contentent pour l'instant de bien défendre. Rappelons d'ailleurs qu'un match nul serait un bon résultat, puisque l'Espagne resterait à 2 points de l'équipe de France, qui aurait donc toutes les cartes en main pour se qualifier directement pour la Coupe du Monde au Brésil.

37 : Gros temps fort espagnol ; les passes s'enchaînent, avec une fluidité incroyable. Sur le flanc gauche, une-deux entre Xavi et Iniesta, qui trouve ensuite Monreal dans son dos. Celui-ci adresse un centre au cordeau : Xabi Alonso se jette, mais sa reprise s'envole dans le ciel de Saint-Denis, ouf...

38 : Les Bleus n'arrivent plus à ressortir le ballon, et les espagnols se montrent de plus en plus pressants. Là, c'est Xavi qui s'essaie à une frappe de 25 mètres, qui frôle le poteau gauche de Lloris. Le gardien de Tottenham semblait battu. Deschamps hurle après ses milieux, pas assez agressifs sur ce coup-là.

40 : Les français semblent s'essouffler et attendre la mi-temps avec impatience.

41 : Magnifique geste technique de Pedro, qui efface Evra sur le contrôle, et peut déborder. L'ailier espagnol entre dans la surface, et s'effondre au contact de Koscielny. L'arbitre de la rencontre, Monsieur Kassai, n'hésite pas une seconde et donne un carton jaune à Pedro pour simulation. En revoyant les images, on peut voir qu'il y avait bien contact, et que Koscielny acroche Pedro du bras gauche.

42 : Les espagnols n'en reviennent pas, Del Bosque fait de grands gestes, presque aussi grands que sa moustache, sur son banc.

43 : Nicolas Berdinot, un ramasseur de balles, a touché plus de ballons que Karim Benzema...

45 : Sur la dernière action avant la mi-temps, la France essaie d'apporter le danger sur le but de Victor Valdes. après une belle remise de la tête de Pogba, Matuidi n'hésite pas et prend le ballon en demi-volée. Sa frappe puissante passe très loin du but, mais tout proche de la tête de Nicolas Berdinot.

45 : Mi-temps au Stade de France. L'équipe de France parvient à canaliser la fougue espagnole, mais son jeu offensif est trop pauvre, et elle perd le ballon trop rapidement.

45 : Après quelques pubs (Gillette, Peugeot, Hugo Boss, Mercedes...), retour en images sur la première mi-temps de ce match. Le réalisateur s'attarde sur quelques jolis minois de supportrices françaises et espagnoles. Quelques supporters inondés de bière sont fous de joie de découvrir leur visage sur les écrans géants du stade : le match va pouvoir reprendre.

45 : Interview de Franck Ribéry au retour des vestiaires :
"C’est vrai qu’on joue contre une équipe qui sont vraiment très forte mais je pense qu’on espère qu’on va gagner"

45 : Aucun changement à signaler ni d'un côté, ni de l'autre. Monsieur Kassai donne le coup d'envoi de cette seconde mi-temps.

46 : Immédiatement, les espagnols font tourner le ballon, comme ils savent si bien le faire. Les joueurs français quadrillent bien le terrain. Villa tente une frappe de loin, mais sans succès.

48 : Depuis 3 minutes, la France n'a pas eu le ballon, l'Espagne prend son temps en ce début de 2ème mi-temps, on les sent très appliqués dans les transmissions. Pedro est trouvé sur le flanc droit, mais son centre est contré par Patrice Evra, corner pour la Roja.

48 : Xavi prend le ballon et le place à l'extérieur de l'arcle de cercle, comme tous les autres joueurs le font...
Son corner est dégagé par la tête de Varane, qui a sauté bien plus haut qu'Iniesta, il faut bien le dire.

49 : Pogba est au sol, il a été touché sur le tacle de Xabi Alonso. Il se tient la cheville, on espère que ce n'est pas trop grave pour lui. Immédiatement, Didier Deschamps envoie Moussa Sissoko à l'échauffement, au cas où... En attendant, les bleus vont évoluer à 10.

51 : Et l'ouverture du score pour l'Espagne ! Sur une merveille de passe de Xavi dans le dos de Jallet, Iniesta a tout le temps d'adresser un centre parfait au second poteau pour Pedro. Le catalan ne se fait pas prier, et reprend ce ballon sans contrôle ; Lloris est battu.

51 : Sur le but espagnol, Xavi était libre de tout marquage, puisque Paul Pogba se faisait soigner sur le côté, et personne n'a pris sa place sur le terrain. Le marquage de Jallet et Evra n'est toutefois pas exempt de tout reproche.

51 : Ce but change complètement la donne, puisque l'Espagne est désormais leader de ce groupe, et la France va devoir revenir dans le match si elle veut repasser devant la Roja et avoir son destin entre ses mains pour la suite de la compétition.

52 : Boostés par l'ouverture du score, les espagnols continuent à dominer ce match, leur circulation de balle est assez impressionnante.

52 : A noter que Pogba a pu reprendre sa place, plus de peur que de mal pour le jeune turinois.

52 : Mapou Yanga Mbiwa, en tribunes, se demande quand il va pouvoir entrer en jeu...

53 : Didier Deschamps envoie Olivier Giroud et Jérémy Ménez à l'échauffement, les bleus doivent désormais réagir...

55 : Tentative de réaction des français, sur une action collective de toute beauté. Après un bel échange entre Matuidi et Pogba, Cabaye peut alors alerter Jallet sur le côté droit. Le latéral droit parisien sollicite le une-deux avec Valbuena. Le petit lutin marseillais feinte la passe, et crochète Monreal : il se retrouve seul à l'angle de la surface espagnole. Il adresse alors un centre plongeant devant le but de Valdes. Benzema, à la lutte avec Sergio Ramos, commet une faute, l'Espagne va pouvoir se relancer.

56 : Lancé sur le côté gauche, Ribéry essaie de faire la différence sur son côté gauche ; Arbeloa bloque le centre et concède le corner pour l'équipe de France.

56 : Oooohhhhh la barre !!!! Sur le corner frappé par Cabaye au second poteau, Raphaël Varane s'élève plus haut que Pique, et propulse le ballon sur la barre de Valdes, impuissant. Le ballon revient alors dans les pieds de Matuidi, mais sa frappe est détournée par la cuisse de Xavi. Nouveau corner pour les bleus.

56 : Le public retrouve de la voix, et encourage les bleus. Quelle ambiance !!!

57 : Cabaye tire cette fois au premier poteau, mais Karim Benzema ne parvient pas à dévier le ballon, la défense espagnole peut dégager.

57 : Sur la relance du corner français, les espagnols ressortent rapidement le ballon. Pedro accélère face à Jallet, réussit le petit pont mais ne parvient pas à récupérer le ballon, c'est finalement une touche.

57 : Premier changement pour les bleus. Blaise Matuidi, encore très précieux dans la récupération, cède sa place à Jérémy Ménez. Les intentions de Didier Deschamps sont claires, il faut marquer !

57 : A noter qu'avec ce changement, l'équipe de France bascule en 4-2-3-1, Mathieu Valbuena glissant dans l'axe pour se retrouver meneur de jeu, poste qu'il affectionne tout particulièrement.

58 : Immédiatement, Valbuena est trouvé dans le rond central. Il écarte sur Ribéry, qui se joue de son vis-à-vis et parvient à adresser un centre fort devant le but espagnol. Benzema est trop court, mais Jérémy Ménez récupère le ballon au second poteau. Quelques passements de jambe plus tard, le ballon file en sortie de but...

60 : Del Bosque envoie quelques joueurs à l'échauffement : Mata, Fabregas, Cazorla, Negredo partent ainsi s'échauffer : pas mal pour des remplaçants...

63 : Pogba ratisse un bon ballon dans les pieds d'Iniesta. Il alerte immédiatement Cabaye, qui renverse le jeu sur Ribéry. Après un une-deux avec Valbuena, le bavarois centre en retrait pour Benzema. Karim prend le temps de contrôler, et tente une frappe enroulée qui part vers la lucarne. Valdes plonge et parvient à détourner le ballon en corner. 

63 : Sur ce corner, Valbuena met le ballon au point de penalty. Visiblement gêné par une poussette (ou un landau, selon vos préférences) de Ramos, Varane ne parvient pas à ajuster sa tête, qui passe bien au dessus du but espagnol. 

64 : L'Espagne essaie de poser le jeu, de récupérer en faisant tourner le ballon. Xabi Alonso tente une transversale pour Pedro qui file en touche. 

64 : Sur la touche, Evra dit au ramasseur de balles qu'il a déjà joué contre des enfants à Arsenal...
 
64 : Premier changement pour l'Espagne. Vicente Del Bosque fait sortir Xabi Alonso et Fabregas fait son entrée. Un changement risqué quand on sait que Fabregas est plus offensif que Xabi Alonso.

66 : La ligne offensive espagnole est désormais 100% catalane : Xavi, Iniesta, Fabregas, Villa et Pedro. Avec Pique et Valdes, c'est au total 7 joueurs du FC Barcelone qui sont sur la pelouse. Si Carlo Ancelotti est devant sa télévision, il va certainement prendre des notes pour le quart de finale de Ligue des Champions. 

67 : Karim Benzema décroche et demande la balle dans les pieds. Sur une petite remise pour Valbuena, il parvient à effacer Sergio Ramos. Le petit marseillais (pas le gel douche) tente de lui remettre mais sa passe est trop longue et Monreal peut récupérer la balle. Celui-ci obtient la touche face à Jérémy Ménez. 

69 : Et le 2-0 pour l'Espagne !!!! Après une magnifique combinaison entre Fabregas, Iniesta et Xavi, Cesc Fabregas se retrouve seul face à Koscielny à 20 mètres du but de Lloris. L'ancien gunner se joue du stoppeur français d'une feinte de frappe et glisse le ballon à David Villa à ses côtés. L'attaquant ne se pose pas de questions et place le ballon au ras du poteau sur la droite du portier français, complètement impuissant.

69 : Le match va devenir compliqué pour l'équipe de France, désormais menée de deux buts : c'est sévère.

70 : PENALTY pour la France. Sur le coup d'envoi, Cabaye lance Jérémy Ménez qui accélère face à Monreal. Le latéral d'Arsenal se jette dans le vide, et Ménez peut avancer dans la surface. Ramos accroche le parisien, qui s'effondre. Monsieur Kassai siffle et accorde un penalty à l'équipe de France, pour cette faute peu évidente de Ramos, qui prend en plus un carton jaune pour cette faute. 

70 : C'est Franck Ribéry qui va se charger de tirer ce penalty. Le bavarois prend son temps pour placer son ballon, Valdes se tient les mains sur les genoux. 

70 : Le public retient son souffle, la pression est terrible sur les épaules de Franck Ribéry, il a en effet l'occasion de relancer ce match. 

70 : RRRRIIIIIBBBBBEEEEERRRRRRYYYYYY !!!! Franck Ribéry s'élance, et ose une panenka face à Valdes. Celui-ci est parti sur le côté droit, et est donc battu. Les bleus reviennent dans le match, et peuvent encore croire à un exploit !!!

71 : Une très belle image sur ce but, puisque Ribéry a immédiatement couru dans les bras de Karim Benzema, et l'a pointé du doigt, pour lui dédier son but. Pour fêter cette dédicace, Benzema a alors entonné quelques vers de la Marseillaise.

73 : Oooooohhh, la frappe de Benzema !!!! La France a failli inscrire son second but par l'intermédiaire de Karim Benzema. Après une perte de balle de Monreal, Ménez a mis en retrait pour Pogba. Sans contrôle, le milieu a lancé Benzema par dessus la défense. Le "buteur" madrilène a alors frappé sans contrôle du gauche, mais Valdes a pu repousser du pied droit et sauver son équipe. 

75 : Lllloorrrrriiiissssss  !!!! Sur une belle action collective des espagnols, David Villa est trouvé à 25 mètres du but tricolore. Face à Koscielny, l'attaquant de la Roja tente une passe pour Iniesta, et bénéficie d'un contre favorable. Il arme alors une terrible frappe en demi-volée du droit, qui part directement dans la lucarne gauche de Lloris. Il faut une magnifique envolée de celui-ci, main opposée, pour permettre aux bleus d'y croire encore...

77 : Changement pour l'Espagne : Javi Martinez remplace Xavi. Le petit milieu catalan cède sa place, visiblement émoussé. Martinez va donc affronter son collègue de club, Franck Ribéry, puisqu'ils évoluent tous deux au Bayern Münich. 

78 : Changement pour la France : Didier Deschamps lance Olivier Giroud à la place de Valbuena. Le petit meneur marseillais n'a pas démérité, mais les bleus doivent revenir au score, donc Deschamps passe en 4-4-2, comme face à la Finlande. 

78 : Plus que 15 minutes encore pour revenir au score pour les bleus. 

78 : Philippe Mexes et Adil Rami discutent chiffon en tribunes. 

79 : Oooohhhh, le tacle de Varane. Oublié par Evra sur le côté droit de l'attaque espagnole, Pedro est rattrapé par Cabaye. L'ailier catalan résiste cependant et parvient à trouver Fabregas en retrait. Le milieu trouve en une touche le nouvel entrant Javi Martinez. Sans contrôle, le bavarois frappe du pied droit mais Raphaël Varane se jette et sauve une fois de plus son équipe. Corner pour l'Espagne. 

79 : Sur le corner, Sergio Ramos s'élève plus haut que Koscielny et remet le ballon en retrait. Iniesta arme alors sa volée mais le ballon est récupéré in extremis par Giroud, qui dégage en touche. 

80 : Visiblement touché sur l'action précédente, Pedro va devoir sortir.

81 : Touché derrière la cuisse après son duel face à Cabaye, Pedro cède sa place au joueur de Chelsea, Juan Manuel Mata. L'Espagne a désormais fait ses 3 changements.

82 : Les minutes défilent, et les français commencent à fatiguer. Giroud ne parvient pas à apporter son jeu en pivot. 

84 : Pogba, énorme aujourd'hui, récupère un nouveau ballon après un tacle rageur sur Iniesta. Il lance tout de suite Ménez sur l'aile droite. L'ancien romain tente un grigri, alors que Giroud était libre de tout marquage au premier poteau. Il y avait bien mieux à faire sur cette action...

86 : Dernier changement pour la France : Moussa Sissoko remplace Cabaye. 

86 : Sur une accélération de Monreal sur le côté gauche, Jallet est contraint de concéder le corner ; les espagnols vont le jouer en deux temps. 

87 : Iniesta prend le ballon et joue en deux temps avec Fabregas. Les deux catalans conservent le ballon, et il faut une intervention musclée d'Evra pour leur arracher le ballon. L'équipe de France part en contre, mais Benzema est signalé hors-jeu. 

88 : L'Espagne tente de conserver le ballon dans ces dernières minutes, les bleus n'ont pas encore renoncé et croient encore à l'égalisation. Le public pousse !!

88 : Le PDG de la société "Un drapeau pour les bleus" est désormais multimilliardaire...

88 : Ooooohhhhh Valdes !!! Sur un contre rondement mené par Ribéry, Sissoko hérite du ballon aux 20 mètres. Il met le ballon au centre, et Giroud tente une reprise désespérée en aile de pigeon. La balle prend la direction du but de Valdes, mais celui-ci s'arrache et parvient à sortir le ballon d'une claquette. Corner !

89 : Première intervention intéressante de Christian Jeanpierre ! Ah non, pardon, c'est une erreur...

89 : Sur ce corner, les bleus tentent une combinaison à deux entre Ribéry et Pogba. Malheureusement, ils perdent le ballon et concèdent la touche. Varane enrage, il y avait en effet mieux à faire !

90 : Temps additionnel : 3 minutes !

90 : Les espagnols sont tous revenus dans leur moitié de terrain, Patrice Evra met un long ballon dans la surface ; Giroud réussit à prendre le ballon de la tête face à Ramos, mais sa remise pour Ribéry est trop longue, et file en sortie de but. 

90 : Laurent Blanc dit qu'il aurait fallu rappeler Gourcuff !

91 : Carton jaune pour Valdes !!! Le gardien catalan a pris trop de temps pour dégager son camp, et est donc logiquement averti. 

91 : Le dégagement de Valdes sort directement en touche. Celle-ci est rapidement jouée par Jallet pour Pogba, qui lance Ménez sur le côté droit. Sur une magnifique feinte de corps, celui-ci élimine Monreal, et adresse un centre à ras terre pour Benzema. Malheureusement, Pique lui pique et peut relancer.

93 : Et voilà, c'est terminé, sur ce score de 2-1 !! Les bleus s'inclinent donc dans ce très beau match, le score est un peu sévère pour des bleus qui méritaient au moins de ramener un point dans ce match. L'Espagne repasse en tête dans ce groupe, avec un point d'avance sur les bleus...

93 : Interview de Deschamps : 
"Non, on a fait un bon match, je suis satisfait et je félicite les garçons, c'est très encourageant et excitant pour la suite." C'est curieux, on a l'impression d'entendre Domenech ! 

Merci de votre lecture !!!

vendredi 22 mars 2013

Sponsoring participatif : Tout le monde peut aider son club...

Frappés par la crise économique, les clubs sportifs peinent aujourd'hui à boucler leur budget, et cherchent de plus en plus de sponsors, et se tournent ainsi vers leurs supporters en mettant en place le sponsoring participatif
 

Le sponsoring participatif, qu'est-ce que c'est ? 


Le sponsoring participatif, c'est un concept en pleine émergence, qui peut permettre à tout supporter, ou toute entreprise, de devenir sponsor de son club favori. 
Le club propose souvent différents packs, sur toute une échelle de prix, pour pouvoir satisfaire tous les supporters. 
En contrepartie de son soutien financier, le nouveau sponsor bénéficie d'avantages exclusifs, comme par exemple une rencontre avec les joueurs ou une place offerte pour un match de son choix. Pour un investissement plus significatif, le sponsor aura même la possibilité d'apparaître sur le maillot ou le short de son équipe, ou même d'apparaître sur les panneaux publicitaires lors d'un match précis. 


Le RC Lens, véritable précurseur français


Un des tous premiers clubs à avoir mis en place ce sponsoring participatif est le club de football de Lens, le Racing Club de Lens. 
En établissant un partenariat avec le site de sponsoring My Major Company, le RC Lens a permis à ses supporters de participer au redressement de ce club si populaire. 
A partir de 5€, et allant jusqu'à 1.000€, les packs proposés permettaient par exemple de recevoir une coque pour iPhone gravée à l'effigie du concept monRCLens.com (Pack à 40€, avec en plus deux bracelets et des stickers). 
Pour 450€, il était également possible d'acquérir un pack "Capitaine", proposant deux places pour un match, le ballon du match dédicacé ainsi que le maillot du capitaine de l'équipe ; ce pack constituait donc un joli cadeau pour tout supporter du RC Lens, permettant également de donner un coup de pouce à son club. 

En devenant sponsor du RC Lens, chaque supporter avait accès au site monRCLens.com, et pouvait ainsi voter pour le message de son choix ; après la clôture des votes, le message ayant remporté le plus grand nombre de voix devait figurer sur le maillot des joueurs pour le prochain match. 

Malheureusement pour le RC Lens, les dons n'ont atteint que 5.280€ en un mois, alors que le club attendait plus de 250.000€ en à peine trois mois. 
Ce projet fût donc un échec cuisant pour le RC Lens, qui a depuis abandonné ce concept. 


Un concept à développer


Malgré l'échec du RC Lens dans ce domaine, d'autres clubs sportifs ont décidé, à leur tour, de tenter leur chance dans le sponsoring participatif.
L'Olympique de Marseille a par exemple sollicité ses supporters, proposant de faire apparaître un nouveau sponsor à l'arrière du short lors du match opposant l'Olympique de Marseille aux Girondins de Bordeaux. 
Les packs proposés sont disponibles sur le site SponsoriseMe, allant de 90€ jusqu'à 50.000€, et sont exclusivement réservés aux entreprises, essentiellement des PME locales.
Les contreparties offertes sont donc beaucoup plus axées sur la visibilité de l'entreprise lors du match, avec l'affichage du sponsor sur les panneaux lumineux autour de la pelouse (Pack à 1.500€), la diffusion d'un message sur l'écran géant du stade (Pack à 500€). 
Même s'il est extrêmement difficile de mesurer les retombées d'une telle publicité pour les entreprises, le succès est total, puisqu'à 5 jours du terme de cette opération, le club a déjà conquis 323 participants, réalisant à l'heure actuelle 107% de l'objectif initialement fixé. 

Cette réussite marseillaise pourrait ainsi donner des idées à d'autres clubs sportifs, ce concept permettant ainsi à des entreprises locales de s'offrir une visibilité nationale, tout en offrant au club des revenus supplémentaires. Ce concept, en voie de développement, permet enfin aux supporters de pouvoir apporter leur contribution, aussi modeste soit-elle, à la réussite de leur club favori. 

Le club de rugby du RC Toulon et son charismatique président Mourad Boudjellal ont par exemple lancé une opération similaire, qui débutera dans le courant du mois d'Avril... 

Et vous, que pensez-vous du sponsoring participatif ? Participeriez-vous au sponsoring de votre club préféré, et dans quelle mesure ? Qu'attendriez-vous en contrepartie de votre investissement ? 
 

jeudi 21 mars 2013

Football Manager, entre jeu vidéo et outil de recrutement


Depuis de nombreuses années, la série des Football Manager séduit les passionnés de football désireux de mener le club de leurs rêves sur le toit de l'Europe ou du Monde...


Football Manager est doté d'une base de données pléthorique, permettant de jouer dans plus de 50 pays, en choisissant un club de haut niveau ou un club de division inférieure : les possibilités sont infinies. 
Au total, ce sont plus de 500.000 joueurs et entraîneurs qui sont représentés dans ce jeu ! Et bien entendu, ces joueurs évoluent, progressent, régressent, selon leur potentiel et le déroulement de leur carrière.

Au final, Football Manager se fonde sur le potentiel de chaque joueur au moment du lancement du jeu, et ainsi, des joueurs comme Pogba, Varane ou autres Mbaye Niang peuvent figurer parmi les plus grands joueurs après quelques saisons...
Ceci n'est toutefois pas une surprise, puisqu'ils évoluent depuis quelques saisons en équipe de France Espoirs, et sont récemment passés, du moins pour Pogba et Varane, dans l'équipe A. 

En revanche, il est très fréquent qu'un joueur ressorte particulièrement dans Football Manager, en devenant l'un des tous meilleurs joueurs du jeu, alors qu'il est "inconnu" des amateurs de football. 

Kompany, l'exemple à suivre...


Aujourd'hui titulaire indiscutable à Manchester City, il est l'un des meilleurs défenseurs centraux du moment, avec Thiago Silva, Dante, Hummels...
Et pourtant, il y a quelques années (En 2005-2006), Vincent Kompany évoluait à Anderlecht et personne n'avait jamais entendu parler de ce belge au très gros potentiel. 


 Vraiment personne ? Si ! Un peuple d'irréductibles gaulois Les managers en herbe de Football Manager n'avaient d'yeux que pour lui et son potentiel colossal ; acheté pour 2-3 millions d'euros, il était LA valeur sûre de ce jeu, devenant toujours un joueur exceptionnel. 

D'autres exemples, comme par exemple Falcao, Pjanic, N'Koulou, Kaboul, Mascherano, Witsel, Di Maria ou Verratti étaient des valeurs sûres de Football Manager depuis quelques saisons avant de rejoindre de grands clubs européens. 

Certains clubs se sont d'ailleurs déjà appuyés sur la base de données de Football Manager pour leur recrutement, comme Everton en 2009.
Une autre belle histoire, née grâce à Football Manager est celle de Vugar Husynzade, nommé entraîneur d'un club (En Azerbaïdjan, certes) suite à ses prouesses dans le jeu vidéo. Son expérience dans Football Manager lui aurait notamment permis d'être choisi plutôt que Jean-Pierre Papin...

Freddy Adu, le contre-exemple...

Pour nuancer un peu mes propos, il faut aussi avouer que de nombreux joueurs avaient un énorme potentiel dans Football Manager, mais ne sont jamais parvenus à devenir de grands joueurs ; Freddy Adu en est peut-être un des exemples les plus frappants ; voué à devenir l'un des tous meilleurs joueurs, marquant but sur but dans plusieurs Football Manager, il n'a jamais réussi à vraiment briller dans aucun club, passant même par Monaco, y disputant 10 matchs sans inscrire le moindre but...


Ainsi, pour quelques espoirs qui vont exploser et crever l'écran, des centaines d'autres imploseront, et n'atteindront jamais leur potentiel initial... 

Pour conclure, voici une équipe de quelques joueurs à très fort potentiel, certains étant déjà des valeurs sûres depuis quelques années à FM :
Gardiens de but : Maignan (PSG), Boucher (Le Havre), Zima (Genoa)
Défenseurs : Mendy (Le Havre), Fofana (Nice), Vrsaljko (Dinamo Zagreb), Capuano (Pescara)
Milieux : Crisetig (Spezia), Vietto (Racing), Coquelin (Arsenal), Meité (Auxerre), Cirigliano (River)
Attaquants : Sanogo (Auxerre), Bosetti (Nice), Knockaert (Leicester), Haller (Auxerre)

On en reparle en 2017 !

vendredi 15 mars 2013

L'analyse de données comme outil tactique...

Dans le football moderne, les enjeux économiques apportent une motivation supplémentaire, parfois bien au-delà des enjeux sportifs. 

Par le passé, les campagnes européennes de certains clubs français, qui envoyaient leur équipe B à travers l'Europe, ont en effet démontré qu'il était plus important de se qualifier pour une compétition européenne que d'y briller...

Aujourd'hui, le moindre détail tactique, le moindre ajustement, le moindre corner, peuvent avoir un tel impact que l'analyse de données commence à pointer le bout de son nez, et démontre toute son utilité...



1. Des chiffres, toujours des chiffres...

 

Pour analyser les données, il faut tout d'abord les posséder ; ainsi, chaque match est ainsi une nouvelle extension de la base de données, qui peut donc devenir une véritable mine d'or pour les statisticiens et autres experts comptables footballistiques.

La moindre action doit donc être répertoriée : attardons-nous par exemple sur un corner.
De nombreuses informations peuvent être consignées :
  • Corner rentrant ou sortant ?
  • Tiré dans quelle zone de la surface ? En deux temps ? 
  • Quelle action emmène-t-il ? Un but direct (une tête ou une reprise), un but indirect (suite à un mauvais dégagement adverse), un nouveau corner, une perte de balle...

Après avoir visionné un match des milliers de fois, et après avoir noté le moindre détail de chaque action du match, il faudra recommencer avec un autre match, puis un autre, puis un autre...
En effet, l'analyse de données ne pourra être faite que sur une base de données la plus importante possible, pour tenter de réduire à néant le facteur aléatoire (ce qui est impossible bien entendu...).


2. Mais pour quel résultat ? 

 

Alors, si un facteur aléatoire subsiste quoiqu'il arrive, à quoi peut bien servir tout ce travail fastidieux ?
Et bien, je vous propose d'illustrer mon propos par des exemples concrets.

Tout d'abord, prenons l'exemple de Manchester City.
Il y a quelques saisons, Manchester City ne marquait que très rarement sur des corners. Des statisticiens et analystes ont alors étudié le problème, visionné des centaines de corners tirés sur plusieurs saisons dans plusieurs championnats, et leur analyse a débouché sur une théorie : les corners rentrants sont bien plus dangereux que les corners sortants.
Roberto Mancini a alors adapté les corners de son équipe, et la saison suivante, son club a inscrit 15 buts sur corner, la plupart d'entre eux étant marqués sur un corner rentrant.

Alors certes, on ne pourra jamais savoir ce qu'il se serait passé si Mancini n'avait pas tenu compte de cette étude, City aurait peut-être marqué 30 buts sur un corner sortant, ou peut-être aucun...

Un autre petit exemple, plus récent encore.
Dimanche dernier, un choc de Premier League opposait les Spurs de Tottenham aux Reds de Liverpool.
A la 81ème minute, alors que les deux équipes sont à égalité 2-2, Assou-Ekotto commet une faute dans sa surface sur Luis Suarez, l'arbitre siffle donc un penalty pour Liverpool.
Steven Gerrard prend le ballon, tire son penalty à la gauche d'Hugo Lloris, qui est pris à contrepied et offre ainsi la victoire à son équipe, qui s'impose 3-2.
Steven Gerrard marque à la gauche d'Hugo Lloris


Ce penalty paraît être une action parmi tant d'autres, presque insignifiante.
Seulement, Mardi, Steven Gerrard a admis que John Achterberg, entraîneur des gardiens de Liverpool, avait étudié les plongeons de Lloris sur les penalties, et que celui-ci partait toujours sur la droite, ce qu'il a d'ailleurs fait Dimanche encore.

L'histoire ne dit pas si Hugo Lloris avait étudié les penalties de Gerrard, qui tire régulièrement à la droite des gardiens...

Ainsi, au travers de ces deux exemples, on peut donc constater que, même si cela reste de la théorie et même s'il restera toujours une part d'aléa, l'analyse de données peut avoir de réels impacts sur un match de football.

Coaches du monde entier, à vos statistiques...