mercredi 27 novembre 2013

Mourad Boudjellal et le RC Toulon lancent un pavé dans la mare du sponsoring

Boudjellal pose la première pierre d'un nouveau sponsoring participatif.


A l'heure où les subventions se font plus rares et où les sponsors se montrent beaucoup moins généreux que par le passé, les dirigeants sportifs se doivent de trouver de nouveaux moyens financiers, et c'est ce qu'a fait Mourad Boudjellal avec Sponsoriseme, site de sponsoring participatif.*
En effet, le président du RC Toulon et le site de sponsoring ont lancé depuis le 22 Novembre dernier la construction de L'avenue des Légendes

L'avenue des légendes, c'est quoi ?
C'est le concept trouvé par le président du RC Toulon, qui permet à tout supporter du club varois de s'offrir son nom aux côtés des joueurs emblématiques du club. En effet, le supporter lambda a l'occasion, via ce partenariat avec Sponsoriseme, de s'offrir un pavé sur lequel sera gravé son nom ; l'ensemble des pavés achetés par les supporters permettront de bâtir cette "Avenue des Légendes" aux abords de l'emblématique stade Mayol. 
Votre nom pour parmi les stars du RC Toulon pour 50€.

L'avenue des légendes, pourquoi ?
L'argent récolté va permettre au RC Toulon de financer pour environ 30% son nouveau centre de formation.
Dans ce premier volet du projet, 5.000 pavés sont mis en vente jusqu'au 12 janvier 2014. Pour le moment, plus de 510 pavés ont déjà trouvé acheteur, et ainsi, 10% de l'objectif a déjà été atteint en seulement 5 jours.

Un pavé pour côtoyer Jonny Wilkinson.
L'idée de voir son nom figurer aux côtés de ceux de Jonny Wilkinson, Félix Mayol ou encore Tana Umaga et Sonny Bill Williams semble donc séduire bon nombre de supporters du RC Toulon. 

Qu'on le déteste ou qu'on l'adore, il faut reconnaître que Mourad Boudjellal est un excellent chef d'entreprise, qui ose surfer sur les nouvelles tendances pour continuer à développer son club, ouvrant ainsi la porte à de nouveaux partenariats de la sorte...

Pour ceux que cela pourrait intéresser et qui voudraient acheter leur pavé, vous pouvez vous rendre sur la page dédiée ici


* Si le sponsoring participatif est un concept encore inconnu pour vous, alors je vous recommande d'aller lire la présentation que j'en fais dans l'article Sponsoring participatif : Tout le monde peut aider son club

mardi 3 septembre 2013

Une saison prometteuse au SC Bastia

Le public de Furiani est prêt à se soulever

Le Sporting Club de Bastia entame sa seconde saison au sein de l'élite, la saison de la confirmation, toujours la plus compliquée. Après une première saison réussie, bouclée à la 12ème place, le club corse a bâti une belle équipe pour cette seconde saison en Ligue 1, et visera certainement une place dans la première partie de tableau du championnat.

Khazri, la meilleure recrue de Bastia ?

 

Quelques départs, tous compensés 

 

Le Sporting a perdu Florian Thauvin, parti à Marseille en passant par Lille, son meilleur buteur Anthony Modeste, retourné à Bordeaux puis à Hoffenheim, Sylvain Marchal, qui a rejoint le FC Metz, Jérôme Rothen parti à Caen, et enfin Sambou Yatabaré qui a quitté la Corse pour rejoindre l'Olympiakos. Mais chacun de ces départs a été compensé par le club bastiais, en se permettant même de signer quelques jolis coups sur le marché des transferts. La première réussite du club corse a certainement été de conserver le pur produit du centre de formation bastiais Wahbi Khazri. L'international tunisien a longtemps été annoncé sur le départ, notamment convoité par l'Olympique Lyonnais et l'AS Saint-Étienne, mais finalement, il est resté en Corse, pour le plus grand bonheur des supporters.

Au rayon des arrivées, le SC Bastia a montré son ambition, en réalisant certains des plus beaux coups du mercato. Ryad Boudebouz, arrivé de Sochaux pour seulement 1M€ en est certainement la meilleure preuve. Squillaci, Keserü, Romaric, Gianni Bruno, Drissa Diakité ou encore François Modesto sont également venus gonfler les rangs du club de l'île de beauté. Tous ces joueurs sont arrivés libres, et n'ont donc rien coûté au club corse ; en revanche, ils représentent presque 1000 matchs en Ligue 1 (995) pour 73 buts. Ils constituent donc une ossature pleine d'expérience à fort potentiel pour offrir une belle saison au Sporting.

Et enfin, LE coup de ce mercato corse est certainement l'arrivée en prêt de Miloš Krasić. Le virevoltant ailier serbe arrivé en provenance de Fenerbahçe va être l'une des attractions de la prochaine saison de Ligue 1. Passé par le CSKA Moscou et la Juventus, il constitue un renfort de poids pour le SC Bastia. Même si son niveau actuel est encore une énigme, son expérience et notamment ses 47 matchs internationaux sous le maillot Serbe vont certainement beaucoup apporter au Sporting.

Boudebouz, joli coup du mercato

 

Une belle équipe sur le papier

 

Avec Landreau dans les buts, Squillaci et François Modesto en défense, Romaric, Boudebouz, Khazri et Krasić au milieu et enfin Keserü, Bruno et Maoulida devant, le SC Bastia possède un effectif très expérimenté, assez attractif sur le papier. Avec deux victoires et deux défaites en 4 matchs, le SC Bastia connaît un début de saison à l'équilibre, puisqu'il a encaissé autant de buts qu'il en a marqué : 4 également. 
Mais ces matchs ont tous été disputés sans les recrues Boudebouz et Krasić, qui n'étaient pas encore arrivés pour ces rencontres ; on peut donc être optimistes pour cette saison de Bastia.
Le Sporting va certainement profiter de la trêve internationale pour intégrer ces deux joueurs et les autres recrues et ainsi bâtir son équipe-type pour cette nouvelle saison, que les supporters bastiais espèrent la plus belle possible. 

Forza Bastia !

lundi 2 septembre 2013

Thauvin, un nouveau minot déjà sous pression

Thauvin n'aura disputé aucun match officiel sous le maillot du LOSC
A quelques heures de la fin du mercato, la nouvelle a été officialisée par l'Olympique de Marseille : Florian Thauvin quittait le LOSC pour signer à l'OM, pour un montant de 15 millions d'euros. 
Mais le feuilleton Thauvin a débuté bien avant cela, puisque tout a commencé en Janvier dernier, lorsque le joueur, encore sous contrat au Sporting Club de Bastia, s'engage pour Lille pour 3.5 millions d'euros, tout en restant prêté par le club nordiste au club Corse jusqu'à la fin de la saison. Florian réalise une très bonne saison, et finit même "Meilleur espoir de Ligue 1" lors de la cérémonie des trophées UNFP, devant Marco Verratti, Lucas Digne et Rémy Cabella. 

Logiquement sélectionné pour la coupe du Monde des moins de 20 ans, il remporte ce titre aux côtés de Paul Pogba, Lucas Digne et Yaya Sanogo. C'est d'ailleurs une petite remarque de ce dernier qui va contribuer à mettre le feu aux poudres. En effet, Yaya, alors transféré à Arsenal, va le chambrer sur le fait qu'ils aient le même salaire (45.000€) alors que Sanogo n'a jamais évolué en Ligue 1. Le LOSC, privé de compétition européenne pour la saison 2013-2014, va tenter de retenir Thauvin en lui proposant une augmentation de salaire, mais l'intérêt de l'Olympique de Marseille va lui faire perdre la tête. 

Le feuilleton de l'été peut alors démarrer. Va s'en suivre des échanges quotidiens par presse interposée entre les dirigeants lillois et les dirigeants marseillais. Michel Seydoux, président du LOSC, déclarera même le mercredi 10 Juillet : "Pour la dernière fois, je confirme que Florian Thauvin ne rejoindra ni  l'OM ni aucun autre club. Il est un joueur du LOSC, intransférable". 
On croit l'affaire close lorsque Florian reprend l'entrainement à Lille le 05 Août dernier, mais il n'en est rien. Le club phocéen multiplie les contacts, et échange fréquemment avec un proche conseiller du joueur, le fameux "Tonton Adil", boucher dans le 18ème arrondissement à Paris. 

Michel Seydoux déterminé à conserver son joueur
Les dirigeants lillois se montrent cependant insensibles aux offres marseillaises, alors Florian Thauvin engage le bras de fer, en séchant l'entraînement du Mardi 27 Août. Il ne se présentera même plus jamais à l'entrainement du club nordiste ; le LOSC tentera de réagir en lui retirant son salaire quotidien, estimé à 1.500€, mais finalement, lors des dernières heures du mercato, Michel Seydoux acceptera l'offre de 15 millions d'euros de l'OM, et Thauvin quittera donc le LOSC sans avoir disputé la moindre rencontre officielle.

La fin de ce feuilleton ne marque cependant pas la fin de l'affaire Thauvin. Par son caprice d'enfant, Florian s'est attiré les critiques acerbes mais pour la plupart justifiées de la majorité des observateurs ; ses débuts sous le maillot marseillais vont être épiés, et son implication devra être totale pour s'éviter les critiques. Dans cette affaire, on peut regretter le manque de fermeté des dirigeants nordistes. J'aurais, pour une fois, préféré voir un club s'opposer face à son joueur, et tenir sa position jusqu'au bout. Maintenu en CFA, avec un salaire retombant à 1.500€ au lieu des 45.000 prévus, Florian Thauvin aurait eu ce qu'il méritait, et je reste persuadé que le vestiaire lillois, emmené par son capitaine Rio Mavuba, aurait soutenu les dirigeants dans cette affaire. Mais finalement, les aspects financiers ont pris le pas, et Michel Seydoux a sans doute préféré se débarrasser de ce gamin capricieux.

L'Olympique de Marseille a pris un risque certain en engageant un tel joueur ; cette histoire n'est en effet pas sans rappeler le cas d'Hatem Ben Arfa, qui avait fait un caprice pour rejoindre l'OM. Puis, durant les quelques saisons sous le maillot marseillais, Hatem s'était pris la tête avec la moitié de ses coéquipiers et des dirigeants, et avait été poussé vers la sortie par Didier Deschamps. Aujourd'hui, Ben Arfa, auquel on prédisait un avenir doré, semble avoir mûri, et fait le bonheur de Newcastle sans faire de vagues.
Il faut donc espérer que Florian Thauvin, seulement âgé de 20 ans aujourd'hui, va réaliser qu'il s'est mal comporté avec le LOSC, et qu'il a manqué de respect à beaucoup de monde.

Imbula pourrait faire les frais de l'arrivée de Thauvin
Désormais, la question est ailleurs, puisqu'on peut se demander la place qu'il va avoir dans l'effectif marseillais. L'équipe mise en place depuis le début de la saison donne pour le moment satisfaction, et on voit mal Élie Baup tout chambouler pour sa nouvelle diva. Mais si une place devait lui être faite aujourd'hui, on pourrait supposer qu'il remplacerait poste pour poste André Ayew sur le flanc gauche de l'attaque ; Ayew se recentrerait alors aux côtés de Romao. Imbula ferait donc les frais de cette refonte tactique, et prendrait place sur le banc. A l'heure où l'image et l'attitude commencent à revêtir de l'importance dans le monde du foot, Florian Thauvin n'a peut-être pas assez réfléchi sur son avenir, et notamment sur son avenir sous le maillot bleu. Échaudé par les récentes affaires, le sélectionneur Didier Deschamps souhaite des joueurs exemplaires pour représenter la France. On est donc en droit de penser que Thauvin devra franchir quelques étapes avant de pouvoir éventuellement goûter à la sélection et disputer le mondial 2014, si la France se qualifie. Le temps est compté...

mercredi 28 août 2013

Le FC Istres invite les vacanciers


Voici une bien belle initiative proposée par le FC Istres. Si vous êtes un touriste en vacances autour d’Istres, le club vous invite à assister à un match du FC Istres gratuitement. Pour cela, il vous suffit de vous rendre aux guichets du stade, et de présenter un justificatif prouvant votre lieu de résidence. Cette offre vous donne ainsi droit à une place par vacancier, dans la tribune EST du stade Parsemain. 


Le FC Istres de Jérôme Leroy a bien besoin de soutien en ce moment, le club pointe à une triste 17ème place, avec seulement 2 points pris et déjà 10 buts encaissés en 4 journées. Vendredi prochain, c’est l’AJ Auxerre qui viendra rendre visite aux Istréens ; les bourguignons se trouvent quant à eux à la 12ème position avec 5 points.
Pour tous les vacanciers, cela peut être un moyen de bénéficier d’une activité gratuite, qui promet du spectacle, puisque l’AJ Auxerre et le FC Istres ont déjà marqué 10 buts et encaissé 15 en seulement 4 matchs de championnat.

vendredi 9 août 2013

Tous ces moments qui nous ont manqué...


Comme le dit si bien Zizou, c'est la reprise. Mais qui dit reprise de la L1 dit aussi reprise de moments que l'on ne peut vivre qu'en France, que dans la L1. 
Alors, en exclusivité, décryptage de ces moments qu'on a tous attendu pendant de si longs mois, et qui arrivent dès ce soir !

"On voit tout l'espace devant Sébastien Roudet, qui va avoir tout son temps pour adresser un bon centre"
La palette de Canal
Rien ne vaut la palette pour décrypter un but d'Emmanuel Rivière ou de Roy Contout.

Tu la vois celle-là ?
L'insulte de Loulou Nicollin
Après François "Mange merde" Clerc, Benoît "Petite tarlouze" Pedretti, qui sera la prochaine victime de Loulou ? Didier "Pelle à chiasse" Digard ? Ou Toifilou "Fils de renard" Maoulida ?

Il est vraiment Falcaménal...
L'invention d'une nouvelle expression
Surfant sur la réussite du verbe "Zlataner", les commentateurs vont certainement tenter de nous inventer une nouvelle expression avec une des nouvelles stars de la L1. Pour le moment, "Faire cavani-er seul" et "Falca-goal" tiendraient la corde. 


Le concours du plus beau gosse entre Marco Simone et Daniel Bravo
L'un est italien, l'autre rêve de l'être. Le Canal Football Club est leur podium, où chacun tente de prendre l'ascendant. Coupe de cheveux style décoiffé par Jean-Louis David pour l'un, costumes en peau de Fennec austral pour l'autre, rien n'est laissé au hasard dans ce match arbitré par le non moins classe Pierrot Ménes.

"Ne ratez pas le reportage exclusif dans les coulisses de l'équipe de Côte d'Ivoire..."

Téléfoot 
Que serait notre championnat sans Téléfoot et Christian Jeanpierre ? Pas grand-chose sans doute. Entre les résumés sans images (Ils n'ont pas les droits télé, mais ils en parlent quand même) et documentaires poignants sur l'enfance difficile de Mohammed Rabiu : tout y est pour se mettre en condition pour le déjeuner chez tonton Robert.

Enfin voilà, c'est donc toutes ces petites choses qui nous donnent aussi envie que notre championnat préféré reprenne, tous ces petits moments de bonheur qui nous atttendent dès ce soir...

mercredi 7 août 2013

La clé Deschamps...

Certes, ce jeu de mots a sans doute été utilisé bon nombre de fois par de grands journaux sportifs, mais peu importe, je le trouve plutôt approprié pour la situation. Et en plus, il me permet d'ouvrir tranquillement cet article sans avoir à vraiment réfléchir pour une introduction. 


Pourquoi cet article ? 


Tout simplement parce que se profile à l'horizon le premier match de l'équipe de France, face à la Belgique Mercredi 14 Août prochain. J'en profite au passage pour souligner l'inutilité d'un tel match, sachant que seul notre beau championnat de France aura repris ; les joueurs sont en pleine reprise et complètement à cours de compétition, et il est très difficile pour un sélectionneur de connaître la véritable forme des joueurs, à part s'il supervise chaque séance d'entraînement de chaque international, ce dont je doute fort. 


Pourquoi ce titre ? 


Après avoir souligné l'inutilité de ce match amical placé en tout début de saison, je m'attaque maintenant à la tâche qui incombe à Didier Deschamps (Et qui lui décombe, seuls les plus avertis auront reconnu cette référence*). 
Donc comme je le disais, il lui est difficile, voire même impossible, de connaître l'état de forme de chacun de ses poulains. Les entraînements et matchs amicaux ne constituent pas une base suffisamment solide pour constituer son jugement.
Qui plus est, au-delà de ce match face à la solide équipe de Belgique, Didier Deschamps se projette certainement sur les deux matchs de qualification, et va devoir résoudre le casse-têtes qui s'offre à lui :  puisque Blaise Matuidi, Yohan Cabaye et Paul Pogba seront indisponibles pour le premier de ces deux matchs. Didier va donc devoir trouver la solution, la clé de cette énigme qui s'offre à lui, CQFD. 



Qui au milieu ?


Quelle est aujourd'hui la priorité du sélectionneur ? Certainement un savant mélange entre retrouver la confiance après une tournée en Amérique du Sud à oublier (Deux défaites en autant de matchs face à l'Uruguay et au Brésil) et bien préparer les matchs de qualification en Géorgie et en Biélorussie. 
Alors, le sélectionneur va-t-il s'appuyer sur nos meilleurs joueurs au milieu de terrain (Matuidi, Cabaye, Pogba : tous trois suspendus pour le match en Géorgie) ou va-t-il chercher un milieu capable de mettre à mal cette équipe géorgienne dès Mercredi prochain ? 
Avec la possibilité de sélectionner 23 joueurs pour ce seul match face à la Belgique, Didier Deschamps pourrait très bien sélectionner les joueurs suspendus en Géorgie, pour confirmer la construction de l'ossature de son groupe, tout en sélectionnant parallèlement des joueurs susceptibles de les remplacer. On peut donc penser à un milieu avec Matuidi, Cabaye et Pogba, en ajoutant Mavuba, Gonalons, Nasri et Capoue, ou pourquoi pas une surprise comme le capitaine niçois Didier Digard ou le jeune Kondogbia, tout juste auréolé du titre de champion du monde Espoirs.

Pogba et Kondogbia à nouveau réunis en Bleu ?

Quelle que soit la sélection annoncée par le sélectionneur tricolore, la mission s'annonce d'ores et déjà ardue pour les bleus, face à un milieu belge très impressionnant sur le papier (Fellaini, Witsel, Defour, Chadli, Dembelé...).

Rendez-vous demain pour découvrir le trousseau groupe retenu par Didier Deschamps pour ce match amical face aux diables rouges.

* : Cette référence vient du succulent sketch des inconnus sur Les policiers.


lundi 5 août 2013

Après le sponsoring participatif, sponsoriseme se développe encore...

Sponsoriseme s'offre une campagne publicitaire s'inspirant très fortement d'un site de rencontre bien connu...
Sponsoriseme est un des pionniers dans le milieu du sponsoring participatif.* Aujourd'hui, Sponsoriseme se diversifie pour offrir la possibilité de s'afficher aux côtés d'un sportif encore en activité ou d'une ancienne gloire du sport. 


Un sportif : Oui mais pourquoi faire ?


Si vous avez toujours rêvé de vous mesurer à un grand champion, vous pourrez par exemple disputer une course face à Ronald Pognon ou taper la balle avec Nicolas Escudé, ou encore parler tactique avec Raymond Domenech. Ces trois sportifs sont en effet parmi les possibilités offertes par le site, qui recense bon nombre de grands sportifs français.
A l'heure où le sport prend de plus en plus d'ampleur, nos sportifs deviennent de véritables icônes, et constituent un excellent moyen de s'offrir une belle publicité, en affichant le soutien de tel ou tel sportif. 

Le site de sponsoring propose différentes formules : il est notamment possible de demander une conférence donnée par un sportif, ou encore un évènement marketing ou tout simplement une séance de dédicaces. 
Ces différentes offres s'adressent donc directement aux entreprises souhaitant densifier leur image, en s'affichant aux côtés d'une gloire du sport. Les tarifs varient d'un sportif à un autre, Grégory Coupet étant certainement plus cher que Ugo Crousillat (Spécialiste du water-polo). 

Quelques sportifs proposés par le site...

Un sportif : Oui mais lequel ? 


Le choix va certainement s'avérer difficile, tant l'offre de Sponsoriseme est dense et pluri-disciplinaire. 
On peut notamment s'offrir, en vrac : Christine Arron (Athlétisme), Daniel Costantini (Handball), Sébastien Chabal (Rugby), Christophe Lemaitre (Athlétisme), Lucie Décosse (Judo), Emilie Gomis (Basket), Vincent Clerc (Rugby), Luc Abalo (Handball), Claude Puel (Football), Bernard Laporte (Rugby) ou même Jean Le Cam (Voile) et Jean Galfione (Athlétisme). 
Il est également possible de s'offrir les services de Laurent Jalabert, mais je doute aujourd'hui de l'impact positif de celui-ci après les secousses récentes liées au dopage.
Il y en a donc pour tous les gouts, pour tous les budgets, et pour toutes les volontés, Sponsoriseme promet de s’adapter "à votre budget et met tout en œuvre pour vous aider à trouver la bonne formule en vous mettant à disposition le ou les sportifs qui vous conviennent".


Et le sportif dans tout ça ? 

 

Le sportif voit dans cette offre une perspective de reconversion, en donnant quelques conférences sur certains aspects de son sport, faisant bénéficier les clients de sa grande expérience du sport professionnel, et apportant son image au chevet d'une entreprise ou d'un évènement. 
C'est vraisemblablement une bonne manière de continuer à faire partager leur passion, même une fois leur carrière terminée. 
On peut voir, parmi les sportifs proposés, de nombreux sportifs encore en activité. Sponsoriseme se fait en fait intermédiaire entre l'entreprise et les sportifs, en devenant un annuaire pour s'offrir les services marketing d'un sportif. Cela fait des années qu'on peut voir des sportifs dans des publicités (Zidane, Lizarazu, Guy Roux, Dominici...), mais aujourd'hui, il est désormais possible de vous offrir une séance de tirs aux buts face à Jérôme Alonzo ou un bon placage de Sébastien Chabal. Pour les plus petits budgets, vous pouvez alors vous offrir un touchdown de Sébastien Sejean, certainement plus bon marché. 

Sponsoriseme ne dit pas s'il est possible de s'offrir un dîner aux chandelles en tête à tête avec Louisa Necib, pourtant parmi les sportifs proposés. Dans le doute, je commence immédiatement à épargner pour m'offrir ce privilège...

* Si le sponsoring participatif est un concept encore inconnu pour vous, alors je vous recommande d'aller lire la présentation que j'en fais dans l'article Sponsoring participatif : Tout le monde peut aider son club.


jeudi 1 août 2013

Vrais espoirs ou désespoir ?

Ah oui, vraiment ?
Au jour de la finale de l'euro des U19 entre la Serbie et la France, et après le succès des U21 bleus à la coupe du Monde, de nombreux observateurs parlent déjà de "génération dorée", et de bel avenir pour notre équipe de France. Mais ces joueurs deviendront-ils de grands joueurs ? Plutôt que de faire des prédictions sur leur potentiel et leur progression, je vais plutôt étudier quelques joueurs ayant remporté l'Euro 2005 avec la sélection U19, et voir l'évolution réelle de ces joueurs.

Hugo Lloris


Alors qu'il est encore sous contrat à Nice, Hugo est champion d'europe avec les U19 en 2005. 
Aujourd'hui, il est le meilleur gardien bleu, et parmi les tous meilleurs mondiaux, et garde les buts de Tottenham. 

Geoffrey Jourdren
On se souvient tous de son passage dans "A la clairefontaine" aux côtés d'Hatem Ben Arfa par exemple. Ce produit de l'INF Clairefontaine fait aujourd'hui le bonheur de Montpellier, mais n'a sans doute pas eu la carrière qu'on pouvait lui prétendre à l'époque.

Cédric Cambon
Formé à Montpellier, ce défenseur remporte l'Euro 2005 aux côtés d'Hugo Lloris. Il dispute également le tournoi de Toulon en 2006, puis part s'exiler en Bulgarie en 2007. Il y remportera la coupe et la Supercoupe de Bulgarie, puis rejoint Evian en 2009, club de National à cette époque. Il rêvait sans doute mieux comme parcours...

Yassin Moutaouakil
Kamoulox !!!

Florian Marange
Le latéral gauche issu du centre de formation des girondins était titulaire jusqu'à l'éclosion de Trémoulinas. Il disparaîtra peu à peu, puis part au Havre chercher du temps de jeu. Il y disputera 13 matchs, soit 3 de moins que dans son club suivant, l'AS Nancy Lorraine. En 2010, il retourne à Bordeaux, mais ne retrouve jamais son niveau de 2005, dommage. 

Didier Digard
Pur produit du centre de formation du HAC, Digard arrive très tôt à Paris, où il ne disputera que 19 matchs suite à une blessure. Il est transféré et rejoint Middlesbrough, puis Nice tente le pari de le rapatrier en France après la relégation du club anglais. Pari réussi puisque Digard est aujourd'hui capitaine du club azuréen, et est le second joueur de champ le plus utilisé en Ligue 1, derrière N'Koulou.

Yohan Cabaye   
Le milieu de terrain de Newcastle, formé au LOSC, est certainement, avec Lloris, celui qui a le mieux réussi. Devenu incontournable en équipe de France, Cabaye est un des piliers de Newcastle, et est sur les tablettes de nombreux clubs durant ce mercato, notamment le PSG de Laurent Blanc.



Franck Dja Djé Djé
Élevé au rang de grand espoir du PSG, le natif d'Abidjan n'a jamais réussi à confirmer ce beau potentiel. Passé par Brest, Grenoble où il a réussi à marquer 10 buts en une saison, Strasbourg, Vannes ou encore Arles Avignon, il aura inscrit la bagatelle de 9 buts en Ligue 1, très loin de ce qu'on aurait pu imaginer à l'époque. 

Moussa Sow
Après six saisons au Stade Rennais durant lesquelles il aura inscrit 21 buts en 105 matchs (un but tous les 5 matchs), Moussa Sow quitte son club formateur en fin de contrat pour rejoindre le LOSC. A ce moment, personne n'imagine que Moussa Sow terminera meilleur buteur du championnat de France, contribuant allègrement à offrir le doublé coupe-championnat aux dogues. Mais en janvier 2012, Moussa s'envolera pour la Turquie et le Fener, pour la somme de 10 Millions d'Euros. Il y inscrira d'ailleurs son tout premier but lors de son premier match, face au Besiktas. Il se permet même de devancer Dirk Kuyt dans le classement des buteurs du club.  

Au travers de la présentation de ces 9 joueurs, on s'aperçoit que très peu ont réussi à confirmer tout le potentiel qu'ils avaient pu montrer. Certains ont réussi, d'autres ont une carrière honorable, et enfin les joueurs restants, suite à des mauvais choix de carrière, des blessures ou encore des méformes répétées, sont retombés dans l'anonymat le plus complet, et évoluent dans des clubs de seconde (voire troisième ou plus) zone...
J'aurais également pu parler de Yoann Gourcuff, mais il aurait fallu un article complet pour évoquer la carrière, alternant moments de plénitude et désert total, de ce joueur au potentiel aussi énorme que son salaire à l'OL aujourd'hui.

Le football est ainsi fait que personne ne peut prédire à l'avance la progression de chaque joueur. On peut quand même supposer que certains joueurs, comme Benzia, Kondogbia, Thauvin, Areola, Digne ou Rabiot par exemple, pourront un jour faire la joie de l'équipe de France, comme Pogba et Varane ont déjà commencé à le faire. 
Alors, l'Euro 2016 à domicile sera-t-il l'Euro des espoirs français ? Seul l'avenir nous le dira...

jeudi 16 mai 2013

Le All Star Game en football : Une idée à développer ?

A l'approche de la fin de saison, je voudrais faire une suggestion à la Ligue de Football Professionnel. Un projet qui a déjà été abordé à de nombreuses reprises, mais qui n'a malheureusement jamais pris forme...

Tout part en fait de la NBA, et notamment du fameux All Star Game, organisé chaque année aux États-Unis. 

Un All Star Game en Ligue 1, pourquoi pas ?

Le All Star Game, c'est quoi ? 

Le principe est assez simple ; la NBA met en place un match opposant les meilleurs joueurs de la conférence Ouest aux meilleurs joueurs de la conférence Est. Les titulaires de chaque équipe sont élus par les fans de basket à travers le monde, via le web notamment. 
Les remplaçants, quant à eux, sont élus par l'ensemble des entraîneurs du championnat.
Enfin, les entraîneurs sont ceux présentant le meilleur bilan au cours de la saison.

 

 

Le All Star Game en Ligue 1, pourquoi ? 

Un tel match permettrait certainement de mettre en lumière le championnat français, et notre très chère Ligue 1, et permettrait également aux fans de foot de voir un match inédit, venant clore la saison de football. 
Ce match, disputé dans un stade élu par les internautes, verrait donc s'opposer les meilleurs joueurs du championnat, et les bénéfices de ce match de gala pourraient alors être reversés à une association caritative (Secours populaire, Croix Rouge...). 
La notion de conférence n'existant pas dans notre championnat de Ligue 1, la différence pourrait se faire sur la nationalité des joueurs (Les joueurs français contre le reste du monde).

 

Le All Star Game en Ligue 1, ça donnerait quoi ? 

Après un rapide tour d'horizon des joueurs de Ligue 1, voici un exemple de ce que pourraient donner les deux équipes sélectionnées :

Joueurs Français 

Entraîneur : Élie Baup

Stéphane Ruffier
Christophe Jallet - Nicolas Isimat-Mirin - Mamadou Sakho - Lucas Digne
Rio Mavuba - Blaise Matuidi
Rémy Cabella - Matthieu Valbuena - Yohann Mollo
 Bafetimbi Gomis

Remplaçants : Steve Mandanda, Sébastien Corchia, Loïc Perrin, Maxime Gonalons, Julien Féret, Dimitri Payet, Jérémie Aliadière

Reste du Monde

Entraîneur : Carlo Ancelotti 

Salvatore Sirigu
Mariano - Thiago Silva - Aurélien Chedjou - Henri Bédimo
Marco Estrada - Thiago Motta
P.A Aubameyang                                             Ryad Boudebouz
Zlatan Ibrahimovic - Dario Cvitanich

Remplaçants : David Ospina, Lucas Mendes, Onyekachi Apam, Younes Belhanda, André Ayew, Salomon Kalou, Lisandro Lopez

Le concept pourrait même être étendu aux championnats européens majeurs, où s'organiserait un All Star Game à dimension européenne. Sur le même principe, le match verrait s'opposer une équipe composée uniquement de joueurs européens (Avec en vrac Iniesta, Pirlo, Kompany, Van Persie, Schweinsteiger, Cristiano Ronaldo...) et une équipe composée uniquement de joueurs non européens (Avec en vrac Messi, Falcao, Yaya Touré, David Luiz, Kagawa...).



Alors d'après vous, ce concept pourrait-il être mis en place en France ? Et pourrait-il être étendu à l'Europe ?



jeudi 2 mai 2013

Vers un long règne allemand ?

Lors de ces deux oppositions entre clubs espagnols et clubs allemands en demi-finales de ligue des champions, les clubs allemands ont chacun composté leur billet pour la finale, et ainsi, s'opposeront dans un duel fratricide le Samedi 25 Mai prochain à Londres.

Mais au-delà de ces deux demi-finales dominées par les teutons, il faut surtout voir la manière. Ces deux équipes proposent un jeu léché, d'une grande qualité, rempli de solidarité et de volonté ! En face, les deux ogres espagnols, pourtant favoris lors du tirage au sort, n'ont jamais su se mettre au niveau, et ont reçu une leçon, notamment lors du match aller, où l'Allemagne a remporté la manche sur le score de 8 à 1 sur le cumul des deux matchs : Impressionnant !

Pique, auteur du deuxième but du Bayern contre son camp, symbole de la décadence catalane

Barcelone, une déroute prévisible...

 

Lors de la double confrontation face au Paris Saint-Germain, le Barça avait déjà laissé entrevoir de grosses lacunes défensives, et surtout un manque de créativité dans le jeu, n'arrivant jamais à déstabiliser complètement leur adversaire. Les passes ne s'enchaînent plus aussi naturellement entre les catalans, les solutions manquent, et les actions offensives se font rares. Guardiola, futur entraîneur du Bayern Munich en Juin prochain, avait bâti la meilleure équipe du monde, et peut-être même de toute l'histoire du football. Cette équipe a raflé tous les trophées, proposant un football offensif d'une qualité incroyable, portée par un Messi au sommet de son art. Mais cette équipe a vieilli, à l'image d'un Xavi totalement dépassé. Et aucun véritable renfort, hormis Jordi Alba peut-être, n'a été apporté à cette équipe.
Alors les catalans ont réussi une excellente première partie de saison, s'assurant quasiment le titre national à la trêve hivernale, mais les catalans n'ont jamais réussi à élever leur niveau de jeu pour faire face aux cadors européens ; pire, ils ont reçu deux énormes gifles face à l'ogre bavarois, qui leur a infligé un 7 à 0 sur deux matchs. Ces deux démonstrations ne souffrent évidemment d'aucune contestation possible, tant la différence a été flagrante sur l'engagement, sur la discipline tactique, et sur la qualité technique. Battus dans tous les compartiments du jeu pendant plus de 180 minutes, les catalans n'ont jamais semblé être en mesure de se mettre au niveau.
Porté par d'excellentes individualités (Robben, Ribéry, Schweinsteiger, Müller, Javi Martinez, Alaba...), les allemands ont surtout réussi à dominer le match de la tête et des épaules, en proposant un football magnifique, jouant simplement en enchaînant les passes vers l'avant, sans jamais gamberger, du football total en somme...
Pris de vitesse et battus dans les duels, les catalans ont vite baissé les bras, et ont donc pris, fort logiquement, deux corrections qui les forcent à une remise en question profonde. La Catalogne peut s'attendre à une revue complète de l'effectif, et certainement des arrivées dans tous les secteurs de jeu, pour essayer de relever la tête après ces deux coups de massue.


Robert Lewandowski, auteur d'un quadruplé à l'aller, a permis au Borussia de sortir le Real de Mourinho

 Le Real, une demi-surprise...

 

Si Barcelone a été largement dominé et sort par la petite porte de la Ligue des Champions, le constat est plus mitigé pour les hommes de Mourinho. Les madrilènes paient essentiellement la piètre prestation du match aller, ponctuée par un quadruplé magnifique de Robert Lewandowski, la star polonaise de Dortmund.
Forts de ce large succès, les jaunes et noirs ont géré leur match, réussissant à contenir les attaques madrilènes, et comptant sur leur gardien Weidenfeller pour sortir les arrêts décisifs quand il le fallait. Ils ont fini par céder à 10 minutes de la fin du match sur un but de Benzema, puis un but de Ramos en toute fin de match, mais les joueurs de la maison blanche n'ont malheureusement pas réussi à inscrire ce troisième but qui leur aurait ouvert les portes de la qualification. Alors sur l'ensemble des deux matchs, la qualification se joue à un but, mais Dortmund a mérité sa place en finale, en ne fermant jamais le jeu face à l'ogre madrilène, jouant crânement sa chance avec des individualités exceptionnelles (Hummels, Gundogan, Gotze, Lewandowski) se mettant au service du collectif.
Lors du tirage au sort, bon nombre de spécialistes prétendaient que le Real avait bénéficié d'un tirage clément en étant opposés au Borussia ; on peut aujourd'hui se dire que le tirage le plus clément aurait certainement été le Barça.
Le Real et le Borussia vivaient cette saison une situation similaire ; largement distancés en championnat, les deux clubs avaient dû renoncer au titre national, abandonnant respectivement ce trophée aux rivaux catalan et bavarois. Ils pouvaient alors tout miser sur la ligue des champions, objectif clairement annoncé par José Mourinho notamment, qui voulait terminer son parcours avec le Real sur un triomphe en Ligue des Champions, comme il avait pu le faire avec l'Inter Milan par exemple.
Mais c'est finalement la jeunesse allemande qui a remporté ce duel, s'ouvrant ainsi la perspective de battre le Bayern pour la première fois de la saison, pour remporter une Ligue des Champions qui serait un exploit retentissant.


L'Allemagne ne connaît pas la crise...

 

Par ces deux demi-finales, l'Allemagne s'est offert la confirmation du renouveau du football allemand. Débutée lors des préparatifs pour la Coupe du Monde 2006, cette remise en question a d'abord touché les stades, qui comptent aujourd'hui parmi les plus beaux, et les mieux équipés. L'Allianz Arena, véritable bijou technologique, constitue ce qui se fait de mieux en matière de stade, et peut s'illuminer selon différentes couleurs les jours de match.
Mais au-delà des équipements, c'est surtout la philosophie de jeu que les allemands ont voulu mettre en avant. En s'appuyant sur un vivier exceptionnel de grands espoirs allemands, le Bayern et Dortmund notamment ont pu constituer des effectifs d'une grande qualité, agrémentés par quelques recrues venant renforcer l'équipe.

Les joueurs de Dortmund sont tous de très grands espoirs du football international, comme par exemple Mario Gotze, Ilkay Gündogan, Mats Hummels, Robert Lewandowski ou encore les frères Bender. Le Bayern est davantage un mélange entre grands espoirs et joueurs confirmés. Des espoirs comme David Alaba ou Javi Martinez sont portés par des joueurs confirmés comme Franck Ribéry, Bastian Schweinsteiger, Thomas Müller ou Philippe Lahm.

Même si ces deux stratégies d'effectif semblent différentes, ces deux équipes allemandes comptent cependant sur un facteur essentiel dans le football moderne : leur centre de formation. Dotés d'installations à la pointe de la technologie, Borussia et Bayern peuvent compter sur leurs jeunes pour constituer un vivier exceptionnel de jeunes talents. La mentalité allemande gravée dans leurs gènes, la rigueur tactique et la détermination feront assurément de ces jeunes de grands joueurs au caractère tranché, comme le sont aujourd'hui Thomas Müller ou Bastian Schweinsteiger.
Dortmund va vivre un tournant dans sa progression en cette fin de saison, puisque le club va certainement perdre des joueurs cadres lors du prochain mercato, on pense notamment à Mario Gotze, qui va rejoindre le Bayern en fin de saison, ou peut-être aussi Gundogan, Hummels et Lewandowski. Ces joueurs devront être remplacés, mais on peut assurément faire confiance aux dirigeants pour leur trouver des successeurs au potentiel exceptionnel.

Enfin, un des facteurs essentiels à la réussite de ces clubs allemands est certainement leur stabilité financière. Le Borussia a notamment réduit sa dette de moitié au cours des dernières années, pendant que le Bayern est le club le plus sain financièrement, et ces deux clubs contrastent ainsi avec les clubs espagnols ou anglais criblés de dettes.


Le Bayern parti pour une hégémonie ? 

 

Avec la finale qui se profile dans un peu moins d'un mois, l'heure est déjà aux pronostics. Clairement, les bavarois font figure de favoris, tant leur démonstration a impressionné durant toute la saison.
Mais Dortmund ne se laissera certainement pas abattre par la puissance bavaroise, et s'appuiera certainement sur son bon parcours, et notamment ses deux matchs face au Real Madrid, pour tenter de déstabiliser le bloc du Bayern.

Forts de leur montée en puissance, les bavarois, eux, peuvent réussir à accrocher une Ligue des Champions, qui constituerait la cinquième remportée par le club. Leur double confrontation face au Barça a confirmé leur excellente saison, et le renouveau bavarois de ces dernières années, après deux finales perdues durant les trois dernières saisons.
Renforcés en Juin par l'arrivée de Mario Gotze, et surtout par le changement de coach avec l'arrivée de Pep Guardiola, ancien bâtisseur de la meilleure équipe de tous les temps au FC Barcelone, le Bayern Munich va certainement poursuivre sa mutation, et sera un concurrent difficile à battre pour les prochaines échéances de la Ligue des Champions.

De là à devenir la meilleure équipe de tous les temps, le temps le dira...



vendredi 5 avril 2013

Barton, ce zéro...

Une arrivée en France sur la pointe des pieds

 

Joey Barton s'est construit une image de boucher écervelé en Angleterre, après de nombreux dérapages (Cigare dans l’œil d'un coéquipier, passage à tabac de Ousmane Dabo, ou encore match de folie à City : Coup de coude sur Tévez, coup de genou sur Agüero et tentative de coup de boule sur Kompany, le tout en moins de 2 minutes...). 

Son arrivée en France, malgré les centaines de débats sur son sujet, s'est faite dans le calme, l'anglais tentant de faire profil bas au maximum, devenant presque un joueur exemplaire. Ses prestations sous le maillot marseillais n'ont jamais atteint des sommets, mais il se fondait plutôt bien dans le collectif phocéen, et constituait un formidable aboyeur pour remobiliser ses troupes. 
Mais, comme le dit le fameux dicton, "Chassez le naturel, il revient au galop", et on allait enfin découvrir le vrai visage de ce joueur en France. 


Joey Barton lâche les chevaux...

 

Après six mois de silence, Barton n'a pas résisté aux critiques de Pierre Ménès, et s'est empressé de lui répondre, avec toute l'intelligence et la délicatesse qu'on lui connaît. Sans doute plus bête que méchant (ou alors vraiment très méchant), le garçon doit se sentir persécuté, puisqu'à la moindre petite chatouille d'un journaliste sportif, il sort les crocs. Pourtant, lorsque l'on regarde ses prestations depuis le début de l'année 2013 sous le maillot marseillais, les critiques sont fondées, puisqu'il n'a jamais réussi à s'imposer comme le patron de ce milieu. Pire, il évolue comme un fantôme sur le terrain, on en viendrait même à se demander s'il joue... Alors il voit Benoît Cheyrou revenir en forme, et pourrait alors se retrouver sur le banc. Du coup, il faut qu'on parle de lui, il veut être la star...

Alors pour exister, ce sosie d'Albert Dupontel se lance dans ce qu'il sait faire de mieux, se ridiculiser sur les réseaux sociaux. Et il est vrai qu'il excelle en la matière...
En insultant Pierre Ménès, avec notamment de belles allusions toujours plus classes à l'obésité de celui-ci, Joey Barton a montré que les anglais n'étaient pas forcément des gentlemen. 


Et il passe pour un âne...

 

Mardi dernier, devant le match PSG-Barcelone, Joey devait s'ennuyer, et avait une grande envie de passer pour un abruti, une fois de plus. Alors ni une ni deux, il a sauté sur son clavier, et a pris une cible au hasard : Thiago Silva. Malheureusement, il a choisi un joueur à qui on ne peut pas reprocher grand-chose ; et pour couronner le tout, cet idiot a versé dans un humour qui ne fait rire que lui, en assimilant le grand Thiago à un transsexuel, tout en maîtrise encore une fois...
Ce nouvel écart a provoqué de vives réactions, toutes justifiées, partout en France et notre ami Joey a une fois de plus brillé par sa si grande intelligence. 
 
Alors Joey, même si je ne suis pas un grand footballeur (c'est pas grave, toi non plus), même si je ne suis pas un professionnel du métier (c'est pas grave, toi non plus), même si je n'ai pas beaucoup de talent (c'est pas grave, toi non plus), je te demande juste de te taire.

Arrête de parler Joey...
 Mais rassure-toi, si un jour il y a une récompense pour les idiots, tu seras assurément le ballon d'or, et ce ne sera que mérité, pour l'ensemble de ta carrière...






mardi 26 mars 2013

[INEDIT] Revivez le match avant le match...

Aujourd'hui au Stade de France, la France va recevoir l'Espagne pour la revanche du match disputé au stade Vicente Calderon, qui s'était, on s'en souvient, terminé sur un match nul 1-1.

Alors plus de 5 mois plus tard, la Roja va vouloir prendre sa revanche, surtout après son nouvel échec face à la Finlande 1-1 Vendredi dernier.
En exclusivité, découvrez le résumé de ce match en avant-première et avant même le début de celui-ci.

0 : Entrée des joueurs sur la pelouse du Stade de France, plein comme un œuf ! L'ambiance est bonne, les drapeaux bleu-blanc-rouge s'agitent dans les tribunes, la foule est en liesse.

0 : La Marcha Real, l'hymne espagnol, retentit dans l'enceinte de Saint-Denis ; fait assez incroyable, aucun joueur espagnol ne chante l'hymne, certainement pour se montrer solidaire de Karim Benzema.

0 : Après un hymne espagnol bercé par les sifflets mélodiques du Stade de France, place à La Marseillaise. Main sur le cœur, Philippe Mexes et Adil Rami chantent en chœur, comme pour montrer leur fibre patriotique à Didier Deschamps, qui intensifie son chant lorsque la caméra approche.

0 : Après le ringard échange des fanions, Xabi Alonso choisit Pile, et Hugo Lloris Face. Le joueur Merengue remporte la mise, et choisit le côté. Hugo Lloris et les bleus donneront donc le coup d'envoi.

0 : Pour la symbolique, c'est Koke qui va donner le coup d'envoi fictif de ce match.

0 : Les joueurs sont prêts, Karim Benzema pose sa chaussure droite sur le ballon, Valbuena crache dans ses mains et se recoiffe.

1 : Le coup d'envoi est donné par Karim Benzema, Franck Ribéry remet la balle en retrait à Cabaye. Pour l'instant, le plan de Didier Deschamps fonctionne à merveille, les espagnols sont privés de ballon : superbe entame de match des bleus.

2 : Le public donne de la voix, Patrice Evra fait admirer sa technique sur un magnifique contrôle avec le pied en porte-manteau. Touche pour l'Espagne.

4 : Choc terrible entre Sergio Busquets et Mathieu Valbuena. L'espagnol nous propose un double Axel très réussi, ponctué par quelques agitations du poignet droit. Valbuena n'est pas en reste en offrant aux supporters un sublime triple Lutz ; de magnifiques images.

5 : Tacle très engagé de Jallet sur un débordement d'Iniesta. Le catalan se relève immédiatement et réclame une faute du parisien. Les deux joueurs ne partiront certainement pas en vacances ensemble : dommage, ils auraient pu bronzer un peu...

7 : Le match est très haché, les espagnols ne parviennent pas à mettre en danger la défense française bien regroupée. Les français, eux, ne parviennent que trop rarement à ressortir le ballon de leur moitié de terrain.

8 : Très bon marquage de Patrice Evra, qui laisse Pedro complètement seul sur le côté droit. Son centre est trop profond et Hugo Lloris peut s'emparer de la balle. Heureusement pour les bleus, car Villa se montrait menaçant au second poteau.

9 : Patrice Evra souhaite se rattraper, et tente une accélération foudroyante sur son flanc gauche. Sur la ligne médiane, il s'arrête, complètement essoufflé par cet effort, et donne la balle à Ribéry.

11 : Temps fort pour les bleus. Cabaye, Matuidi et Pogba multiplient les passes courtes. D'une merveille de transversale, Pogba trouve Mathieu Valbuena à l'angle droit de la surface, qui arme une magnifique reprise de volée. Sa frappe flirte avec la lucarne d'un Valdes bien évidemment battu sur ce coup.

12 : Suite à une relance rapide de Valdes, Arbeloa accélère sur son coté puis remet à Xabi Alonso. Immédiatement, le milieu de terrain renverse le jeu et trouve Iniesta, seul face à Jallet. Sa qualité technique fait la différence ; dans la surface, Varane intervient et enlève finalement la balle au catalan juste avant que celui-ci n'arme sa frappe.

13 : On me signale à l'instant que si les espagnols ne chantaient pas lors de l'hymne, c'est parce que celui-ci n'a pas de paroles. 

17 : Busquets est pour le moment le joueur ayant touché le plus de ballons, avec 11 ballons touchés, soit 10 de plus que Karim Benzema, si on compte le coup d'envoi donné par le madrilène.

22 : Le milieu français réussit pour le moment le pari tenté par Deschamps : Cabaye, Matuidi et Pogba contiennent parfaitement les milieux espagnols. Malheureusement, les joueurs offensifs n'arrivent pour l'instant pas à s'approcher du but de Victor Valdes. Franck Ribéry est bien trop discret pour inquiéter Arbeloa.

26 : Ooooohhhh, la très belle occasion pour les bleus. Suite à une bonne combinaison avec Valbuena, Pogba trouve Benzema à 25 mètres des buts espagnols, qui lui remet d'une subtile talonnade. Le turinois ose la frappe de loin, et sa frappe retombe dans le but de Valdes. Il faut un arrêt magnifique de celui-ci pour éviter que la France ne prenne l'avantage : c'était tout proche.

26 : Et pendant ce temps, Yann M'Vila enchaîne les shots de Vodka...

28 : Encore un pressing très efficace de Pogba et Matuidi, qui met sous pression Xavi. Le catalan ne perd pas la balle, mais est obligé de ressortir complètement le ballon, en jouant sur Valdes.

31 : Del Bosque ne tient pas en place dans sa zone technique ; très nerveux, le coach ibère ne semble pas satisfait des 30 premières minutes proposées par ses joueurs.

35 : Le Stade de France sent que l'Espagne est prenable ce soir, et donne de la voix pour soutenir les Bleus. Trop empruntés offensivement, ceux-ci se contentent pour l'instant de bien défendre. Rappelons d'ailleurs qu'un match nul serait un bon résultat, puisque l'Espagne resterait à 2 points de l'équipe de France, qui aurait donc toutes les cartes en main pour se qualifier directement pour la Coupe du Monde au Brésil.

37 : Gros temps fort espagnol ; les passes s'enchaînent, avec une fluidité incroyable. Sur le flanc gauche, une-deux entre Xavi et Iniesta, qui trouve ensuite Monreal dans son dos. Celui-ci adresse un centre au cordeau : Xabi Alonso se jette, mais sa reprise s'envole dans le ciel de Saint-Denis, ouf...

38 : Les Bleus n'arrivent plus à ressortir le ballon, et les espagnols se montrent de plus en plus pressants. Là, c'est Xavi qui s'essaie à une frappe de 25 mètres, qui frôle le poteau gauche de Lloris. Le gardien de Tottenham semblait battu. Deschamps hurle après ses milieux, pas assez agressifs sur ce coup-là.

40 : Les français semblent s'essouffler et attendre la mi-temps avec impatience.

41 : Magnifique geste technique de Pedro, qui efface Evra sur le contrôle, et peut déborder. L'ailier espagnol entre dans la surface, et s'effondre au contact de Koscielny. L'arbitre de la rencontre, Monsieur Kassai, n'hésite pas une seconde et donne un carton jaune à Pedro pour simulation. En revoyant les images, on peut voir qu'il y avait bien contact, et que Koscielny acroche Pedro du bras gauche.

42 : Les espagnols n'en reviennent pas, Del Bosque fait de grands gestes, presque aussi grands que sa moustache, sur son banc.

43 : Nicolas Berdinot, un ramasseur de balles, a touché plus de ballons que Karim Benzema...

45 : Sur la dernière action avant la mi-temps, la France essaie d'apporter le danger sur le but de Victor Valdes. après une belle remise de la tête de Pogba, Matuidi n'hésite pas et prend le ballon en demi-volée. Sa frappe puissante passe très loin du but, mais tout proche de la tête de Nicolas Berdinot.

45 : Mi-temps au Stade de France. L'équipe de France parvient à canaliser la fougue espagnole, mais son jeu offensif est trop pauvre, et elle perd le ballon trop rapidement.

45 : Après quelques pubs (Gillette, Peugeot, Hugo Boss, Mercedes...), retour en images sur la première mi-temps de ce match. Le réalisateur s'attarde sur quelques jolis minois de supportrices françaises et espagnoles. Quelques supporters inondés de bière sont fous de joie de découvrir leur visage sur les écrans géants du stade : le match va pouvoir reprendre.

45 : Interview de Franck Ribéry au retour des vestiaires :
"C’est vrai qu’on joue contre une équipe qui sont vraiment très forte mais je pense qu’on espère qu’on va gagner"

45 : Aucun changement à signaler ni d'un côté, ni de l'autre. Monsieur Kassai donne le coup d'envoi de cette seconde mi-temps.

46 : Immédiatement, les espagnols font tourner le ballon, comme ils savent si bien le faire. Les joueurs français quadrillent bien le terrain. Villa tente une frappe de loin, mais sans succès.

48 : Depuis 3 minutes, la France n'a pas eu le ballon, l'Espagne prend son temps en ce début de 2ème mi-temps, on les sent très appliqués dans les transmissions. Pedro est trouvé sur le flanc droit, mais son centre est contré par Patrice Evra, corner pour la Roja.

48 : Xavi prend le ballon et le place à l'extérieur de l'arcle de cercle, comme tous les autres joueurs le font...
Son corner est dégagé par la tête de Varane, qui a sauté bien plus haut qu'Iniesta, il faut bien le dire.

49 : Pogba est au sol, il a été touché sur le tacle de Xabi Alonso. Il se tient la cheville, on espère que ce n'est pas trop grave pour lui. Immédiatement, Didier Deschamps envoie Moussa Sissoko à l'échauffement, au cas où... En attendant, les bleus vont évoluer à 10.

51 : Et l'ouverture du score pour l'Espagne ! Sur une merveille de passe de Xavi dans le dos de Jallet, Iniesta a tout le temps d'adresser un centre parfait au second poteau pour Pedro. Le catalan ne se fait pas prier, et reprend ce ballon sans contrôle ; Lloris est battu.

51 : Sur le but espagnol, Xavi était libre de tout marquage, puisque Paul Pogba se faisait soigner sur le côté, et personne n'a pris sa place sur le terrain. Le marquage de Jallet et Evra n'est toutefois pas exempt de tout reproche.

51 : Ce but change complètement la donne, puisque l'Espagne est désormais leader de ce groupe, et la France va devoir revenir dans le match si elle veut repasser devant la Roja et avoir son destin entre ses mains pour la suite de la compétition.

52 : Boostés par l'ouverture du score, les espagnols continuent à dominer ce match, leur circulation de balle est assez impressionnante.

52 : A noter que Pogba a pu reprendre sa place, plus de peur que de mal pour le jeune turinois.

52 : Mapou Yanga Mbiwa, en tribunes, se demande quand il va pouvoir entrer en jeu...

53 : Didier Deschamps envoie Olivier Giroud et Jérémy Ménez à l'échauffement, les bleus doivent désormais réagir...

55 : Tentative de réaction des français, sur une action collective de toute beauté. Après un bel échange entre Matuidi et Pogba, Cabaye peut alors alerter Jallet sur le côté droit. Le latéral droit parisien sollicite le une-deux avec Valbuena. Le petit lutin marseillais feinte la passe, et crochète Monreal : il se retrouve seul à l'angle de la surface espagnole. Il adresse alors un centre plongeant devant le but de Valdes. Benzema, à la lutte avec Sergio Ramos, commet une faute, l'Espagne va pouvoir se relancer.

56 : Lancé sur le côté gauche, Ribéry essaie de faire la différence sur son côté gauche ; Arbeloa bloque le centre et concède le corner pour l'équipe de France.

56 : Oooohhhhh la barre !!!! Sur le corner frappé par Cabaye au second poteau, Raphaël Varane s'élève plus haut que Pique, et propulse le ballon sur la barre de Valdes, impuissant. Le ballon revient alors dans les pieds de Matuidi, mais sa frappe est détournée par la cuisse de Xavi. Nouveau corner pour les bleus.

56 : Le public retrouve de la voix, et encourage les bleus. Quelle ambiance !!!

57 : Cabaye tire cette fois au premier poteau, mais Karim Benzema ne parvient pas à dévier le ballon, la défense espagnole peut dégager.

57 : Sur la relance du corner français, les espagnols ressortent rapidement le ballon. Pedro accélère face à Jallet, réussit le petit pont mais ne parvient pas à récupérer le ballon, c'est finalement une touche.

57 : Premier changement pour les bleus. Blaise Matuidi, encore très précieux dans la récupération, cède sa place à Jérémy Ménez. Les intentions de Didier Deschamps sont claires, il faut marquer !

57 : A noter qu'avec ce changement, l'équipe de France bascule en 4-2-3-1, Mathieu Valbuena glissant dans l'axe pour se retrouver meneur de jeu, poste qu'il affectionne tout particulièrement.

58 : Immédiatement, Valbuena est trouvé dans le rond central. Il écarte sur Ribéry, qui se joue de son vis-à-vis et parvient à adresser un centre fort devant le but espagnol. Benzema est trop court, mais Jérémy Ménez récupère le ballon au second poteau. Quelques passements de jambe plus tard, le ballon file en sortie de but...

60 : Del Bosque envoie quelques joueurs à l'échauffement : Mata, Fabregas, Cazorla, Negredo partent ainsi s'échauffer : pas mal pour des remplaçants...

63 : Pogba ratisse un bon ballon dans les pieds d'Iniesta. Il alerte immédiatement Cabaye, qui renverse le jeu sur Ribéry. Après un une-deux avec Valbuena, le bavarois centre en retrait pour Benzema. Karim prend le temps de contrôler, et tente une frappe enroulée qui part vers la lucarne. Valdes plonge et parvient à détourner le ballon en corner. 

63 : Sur ce corner, Valbuena met le ballon au point de penalty. Visiblement gêné par une poussette (ou un landau, selon vos préférences) de Ramos, Varane ne parvient pas à ajuster sa tête, qui passe bien au dessus du but espagnol. 

64 : L'Espagne essaie de poser le jeu, de récupérer en faisant tourner le ballon. Xabi Alonso tente une transversale pour Pedro qui file en touche. 

64 : Sur la touche, Evra dit au ramasseur de balles qu'il a déjà joué contre des enfants à Arsenal...
 
64 : Premier changement pour l'Espagne. Vicente Del Bosque fait sortir Xabi Alonso et Fabregas fait son entrée. Un changement risqué quand on sait que Fabregas est plus offensif que Xabi Alonso.

66 : La ligne offensive espagnole est désormais 100% catalane : Xavi, Iniesta, Fabregas, Villa et Pedro. Avec Pique et Valdes, c'est au total 7 joueurs du FC Barcelone qui sont sur la pelouse. Si Carlo Ancelotti est devant sa télévision, il va certainement prendre des notes pour le quart de finale de Ligue des Champions. 

67 : Karim Benzema décroche et demande la balle dans les pieds. Sur une petite remise pour Valbuena, il parvient à effacer Sergio Ramos. Le petit marseillais (pas le gel douche) tente de lui remettre mais sa passe est trop longue et Monreal peut récupérer la balle. Celui-ci obtient la touche face à Jérémy Ménez. 

69 : Et le 2-0 pour l'Espagne !!!! Après une magnifique combinaison entre Fabregas, Iniesta et Xavi, Cesc Fabregas se retrouve seul face à Koscielny à 20 mètres du but de Lloris. L'ancien gunner se joue du stoppeur français d'une feinte de frappe et glisse le ballon à David Villa à ses côtés. L'attaquant ne se pose pas de questions et place le ballon au ras du poteau sur la droite du portier français, complètement impuissant.

69 : Le match va devenir compliqué pour l'équipe de France, désormais menée de deux buts : c'est sévère.

70 : PENALTY pour la France. Sur le coup d'envoi, Cabaye lance Jérémy Ménez qui accélère face à Monreal. Le latéral d'Arsenal se jette dans le vide, et Ménez peut avancer dans la surface. Ramos accroche le parisien, qui s'effondre. Monsieur Kassai siffle et accorde un penalty à l'équipe de France, pour cette faute peu évidente de Ramos, qui prend en plus un carton jaune pour cette faute. 

70 : C'est Franck Ribéry qui va se charger de tirer ce penalty. Le bavarois prend son temps pour placer son ballon, Valdes se tient les mains sur les genoux. 

70 : Le public retient son souffle, la pression est terrible sur les épaules de Franck Ribéry, il a en effet l'occasion de relancer ce match. 

70 : RRRRIIIIIBBBBBEEEEERRRRRRYYYYYY !!!! Franck Ribéry s'élance, et ose une panenka face à Valdes. Celui-ci est parti sur le côté droit, et est donc battu. Les bleus reviennent dans le match, et peuvent encore croire à un exploit !!!

71 : Une très belle image sur ce but, puisque Ribéry a immédiatement couru dans les bras de Karim Benzema, et l'a pointé du doigt, pour lui dédier son but. Pour fêter cette dédicace, Benzema a alors entonné quelques vers de la Marseillaise.

73 : Oooooohhh, la frappe de Benzema !!!! La France a failli inscrire son second but par l'intermédiaire de Karim Benzema. Après une perte de balle de Monreal, Ménez a mis en retrait pour Pogba. Sans contrôle, le milieu a lancé Benzema par dessus la défense. Le "buteur" madrilène a alors frappé sans contrôle du gauche, mais Valdes a pu repousser du pied droit et sauver son équipe. 

75 : Lllloorrrrriiiissssss  !!!! Sur une belle action collective des espagnols, David Villa est trouvé à 25 mètres du but tricolore. Face à Koscielny, l'attaquant de la Roja tente une passe pour Iniesta, et bénéficie d'un contre favorable. Il arme alors une terrible frappe en demi-volée du droit, qui part directement dans la lucarne gauche de Lloris. Il faut une magnifique envolée de celui-ci, main opposée, pour permettre aux bleus d'y croire encore...

77 : Changement pour l'Espagne : Javi Martinez remplace Xavi. Le petit milieu catalan cède sa place, visiblement émoussé. Martinez va donc affronter son collègue de club, Franck Ribéry, puisqu'ils évoluent tous deux au Bayern Münich. 

78 : Changement pour la France : Didier Deschamps lance Olivier Giroud à la place de Valbuena. Le petit meneur marseillais n'a pas démérité, mais les bleus doivent revenir au score, donc Deschamps passe en 4-4-2, comme face à la Finlande. 

78 : Plus que 15 minutes encore pour revenir au score pour les bleus. 

78 : Philippe Mexes et Adil Rami discutent chiffon en tribunes. 

79 : Oooohhhh, le tacle de Varane. Oublié par Evra sur le côté droit de l'attaque espagnole, Pedro est rattrapé par Cabaye. L'ailier catalan résiste cependant et parvient à trouver Fabregas en retrait. Le milieu trouve en une touche le nouvel entrant Javi Martinez. Sans contrôle, le bavarois frappe du pied droit mais Raphaël Varane se jette et sauve une fois de plus son équipe. Corner pour l'Espagne. 

79 : Sur le corner, Sergio Ramos s'élève plus haut que Koscielny et remet le ballon en retrait. Iniesta arme alors sa volée mais le ballon est récupéré in extremis par Giroud, qui dégage en touche. 

80 : Visiblement touché sur l'action précédente, Pedro va devoir sortir.

81 : Touché derrière la cuisse après son duel face à Cabaye, Pedro cède sa place au joueur de Chelsea, Juan Manuel Mata. L'Espagne a désormais fait ses 3 changements.

82 : Les minutes défilent, et les français commencent à fatiguer. Giroud ne parvient pas à apporter son jeu en pivot. 

84 : Pogba, énorme aujourd'hui, récupère un nouveau ballon après un tacle rageur sur Iniesta. Il lance tout de suite Ménez sur l'aile droite. L'ancien romain tente un grigri, alors que Giroud était libre de tout marquage au premier poteau. Il y avait bien mieux à faire sur cette action...

86 : Dernier changement pour la France : Moussa Sissoko remplace Cabaye. 

86 : Sur une accélération de Monreal sur le côté gauche, Jallet est contraint de concéder le corner ; les espagnols vont le jouer en deux temps. 

87 : Iniesta prend le ballon et joue en deux temps avec Fabregas. Les deux catalans conservent le ballon, et il faut une intervention musclée d'Evra pour leur arracher le ballon. L'équipe de France part en contre, mais Benzema est signalé hors-jeu. 

88 : L'Espagne tente de conserver le ballon dans ces dernières minutes, les bleus n'ont pas encore renoncé et croient encore à l'égalisation. Le public pousse !!

88 : Le PDG de la société "Un drapeau pour les bleus" est désormais multimilliardaire...

88 : Ooooohhhhh Valdes !!! Sur un contre rondement mené par Ribéry, Sissoko hérite du ballon aux 20 mètres. Il met le ballon au centre, et Giroud tente une reprise désespérée en aile de pigeon. La balle prend la direction du but de Valdes, mais celui-ci s'arrache et parvient à sortir le ballon d'une claquette. Corner !

89 : Première intervention intéressante de Christian Jeanpierre ! Ah non, pardon, c'est une erreur...

89 : Sur ce corner, les bleus tentent une combinaison à deux entre Ribéry et Pogba. Malheureusement, ils perdent le ballon et concèdent la touche. Varane enrage, il y avait en effet mieux à faire !

90 : Temps additionnel : 3 minutes !

90 : Les espagnols sont tous revenus dans leur moitié de terrain, Patrice Evra met un long ballon dans la surface ; Giroud réussit à prendre le ballon de la tête face à Ramos, mais sa remise pour Ribéry est trop longue, et file en sortie de but. 

90 : Laurent Blanc dit qu'il aurait fallu rappeler Gourcuff !

91 : Carton jaune pour Valdes !!! Le gardien catalan a pris trop de temps pour dégager son camp, et est donc logiquement averti. 

91 : Le dégagement de Valdes sort directement en touche. Celle-ci est rapidement jouée par Jallet pour Pogba, qui lance Ménez sur le côté droit. Sur une magnifique feinte de corps, celui-ci élimine Monreal, et adresse un centre à ras terre pour Benzema. Malheureusement, Pique lui pique et peut relancer.

93 : Et voilà, c'est terminé, sur ce score de 2-1 !! Les bleus s'inclinent donc dans ce très beau match, le score est un peu sévère pour des bleus qui méritaient au moins de ramener un point dans ce match. L'Espagne repasse en tête dans ce groupe, avec un point d'avance sur les bleus...

93 : Interview de Deschamps : 
"Non, on a fait un bon match, je suis satisfait et je félicite les garçons, c'est très encourageant et excitant pour la suite." C'est curieux, on a l'impression d'entendre Domenech ! 

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